Résidences secondaires en montagne et réponses publiques locales

La thèse – Les résidences secondaires et l’action publique au défi du maintien de la vie locale à l’année dans les communes-supports de stations. Approche géographique des empreintes habitantes dans les espaces alpins à forte intensité touristique saisonnière en France, Suisse, Italie, Autriche et Slovénie – s’appuie sur une étude de cas multiples de territoires à forte attractivité touristique dans l’arc alpin.

Les territoires alpins touristiques font face à une demande toujours croissante de résidences secondaires qui pourrait s’accélérer avec les effets de la crise sanitaire et du changement climatique.

Les différentes actions d’encadrement des collectivités en termes de planification territoriale, d’outils d’urbanisme et fonciers et de fiscalité ne régulent pas complètement la pression du marché de la résidence secondaire.

Cela s’effectue au détriment de l’accès au logement permanent, d’une gestion économe du foncier, mais aussi vis-à-vis de la performance de l’économie touristique lorsque les logements sont sous occupés : phénomène appelé « les lits froids ».

Par ailleurs, les géographes identifient des tendances à la multi-résidentialité qu’il s’agit ici de mieux comprendre à l’aide d’enquêtes propriétaires, et d’observations statistiques sur une étude de cas multiples dans l’arc alpin. En parallèle, les causalités territoriales et actions publiques locales sont analysées par des indicateurs multi-thématiques (étude documentaire, données locales, entretiens d’acteurs) de façon à mieux connaître les interventions publiques et cadres législatifs qui sont parvenus à favoriser la vie permanente en destination touristique alpine.