Patrimoines archéologiques et diversification touristique

Début du projet : 2020

La thèse étudie le rôle et la place des patrimoines rupestres des hautes-vallées alpines françaises et italiennes dans les logiques et politiques de transition touristique de ces territoires. Elle vise à cerner les logiques d’appropriation du patrimoine par les acteurs locaux et son inclusion, ou non, dans les politiques touristiques.

© Yoann Collange
Visite guidée des roches de la réserve archéologique du Mont Bégo (Vallée des Merveilles, Alpes Maritimes) - Août 2021

Les territoires alpins sont aujourd’hui soumis à une injonction à la transition touristique appuyée par des enjeux environnementaux et économiques croissants. Les activités récréatives de pleine nature estivales permettent aux territoires de montagne de sortir progressivement du tout-ski.

Le patrimoine est, quant à lui, moins mis en valeur pour répondre à ces impératifs de transition, parfois délaissé. Parmi ces patrimoines, l’art rupestre, très présent dans plusieurs hautes-vallées alpines, est inégalement aménagé. Sa valeur scientifique n’appelle pas nécessairement une valeur touristique équivalente, pour des raisons que cette thèse s’attache à étudier.

La thèse « Les patrimoines archéologiques dans les enjeux de diversification et de transition touristique des Hautes-Vallées alpines françaises et italiennes » s’interroge sur la définition du patrimoine par les acteurs locaux et sur leur positionnement quant à l’utilité de son développement à des fins touristiques.

Trois vallées sont étudiées afin d’offrir trois regards distincts et trois trajectoires territoriales, sociales et politiques différentes, où l’art rupestre occupe une place différente : la Haute-Maurienne (Savoie), la Vallée des Merveilles (Alpes-Maritimes) et la Valcamonica (Italie).

Thèse Italie Maurienne Mercantour Aménagement, politiques publiques et gouvernance Culture et patrimoine Tourisme et pratiques récréatives