Côtoyer les sommets, coexister avec l’animal sauvage.

La diversification des pratiques sportives et récréatives entraîne une augmentation de la fréquentation des espaces de montagne tout au long de l’année. Ces changements d’usage posent la question de l’impact des activités sur le milieu naturel et sur la faune sauvage qu’il héberge.

L’objectif de ce projet de thèse est d’étudier les évolutions des usages récréatifs des territoires de montagne et les interrelations entre les pratiquants et les ongulés sauvages dans des contextes contrastés de protection. La perspective adoptée souhaite associer :

– une analyse des styles de pratiques des adeptes de sports de nature
– une étude du rapport des pratiquants à l’espace montagnard et à l’animal sauvage
– une analyse des espaces partagés entre pratiquants et animaux sauvages

L’un des enjeux est également de permettre un renforcement de l’interdisciplinarité entre les sciences humaines et sociales et l’écologie afin de mieux appréhender les changements qui affectent les socio-écosystèmes de montagne et les usages qui en découlent.