Coopérations montagnes-métropole : le cas grenoblois

Le contexte réglementaire et législatif récent de la montagne et de la métropole, et les cadres contemporains de la décentralisation (loi MAPTAM 2014, loi Montagne 1985 et 2016, loi NOTRe 2015) constituent le point de départ de cette recherche et le socle de l’analyse des évolutions des coopérations territoriales. La coopération territoriale serait un facteur d’équilibrage nécessaire pour « recomposer » les territoires, au sens de les  « organiser ».

La description et l’analyse des pratiques de la montagne par les métropolitains, et celles de la métropole par les habitants des montagnes, ainsi que l’analyse institutionnelle de ces pratiques, éclairent les processus et mécanismes de mise en œuvre des coopérations territoriales en cours, au regard des politiques publiques territoriales existantes et en projet. La thèse s’appuie principalement sur l’observation de ces pratiques et des initiatives de collectifs en montagne et métropole et par l’enquête.

L’enquête de nature qualitative se réalise par de l’observation et des entretiens ouverts associés à d’autres documents tels que rapports, compte-rendus, actes de séminaires etc. La mise en valeur des résultats est réalisée au moyen de cartes conceptuelles et thématiques pour voir la nature des relations métropole et montagnes.

Cette thèse entre aussi dans le cadre du deuxième volet du projet Telimep, au côté du premier volet porté par Stéphane Gal.